Le gouvernement précise que ceux qui sont dans l’obligation de cesser leurs activités pourront bénéficier du double droit passerelle pour les mois de mars et avril.

  • Les entreprises et associations offrant des biens aux consommateurs sont fermées au public mais peuvent poursuivre leurs activités au moyen de livraisons ou d’un système de rendez-vous.
  • Les métiers de contact (instituts de beauté, instituts de pédicure non médicale (les pédicures spécialisés en soins de pied peuvent continuer à travailler), salons de manucure, salons de massage, salons de coiffure et barbier ainsi que les studios de tatouage et de piercing).
  • Vu l’interdiction des voyages non-essentiels, les agences de voyage auront également droit au double droit passerelle pour le mois d’avril comme elles l’ont eu pour le mois de mars. (La situation sera réévaluée pour le mois de mai).

Les magasins non essentiels peuvent poursuivre leurs activités, mais uniquement par le biais d’un système de rendez-vous, d’un système système de click&collect ou d’un système de livraison. La mise en place d’un système de rendez-vous constitue un obstacle à l’octroi de la double prestation financière.

Concrètement, cela signifie que:

  • Pour le mois de mars :  le travailleur indépendant avec un magasin non essentiel qui a déjà mis en place un système de rendez-vous à partir du 27 mars n’est pas éligible à la double prestation financière mais peut bénéficier de droit passerelle (chute du chiffre d’affaires de 40%).
  • Pour le mois d’avril : si le magasin non-essentiel reste ouvert (entre le 1 avril et le 25 avril) avec  la mise en place du système de rendez-vous, le travailleur indépendant concerné peut uniquement faire appel au droit passerelle  (chute du chiffre d’affaires de 40%).